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Victor Hugo, musicien des mots
article paru en mars 2002

Deux siècles, c´est bien suffisant pour tomber dans l´oubli ! Et bien pas quand on s´appelle Victor Hugo. Nous fêtons cette année le bicentenaire de la naissance de cet écrivain et poète dont la musique des mots avait traversé le temps.
Et il en a inspiré des musiciens : Berlioz, Bizet, Fauré, Liszt... sans parler des comédies musicales comme "Les Misérables" ou "Notre-Dame de Paris" qui enthousiasment les foules aujourd´hui encore.


Victor Hugo avait un grand respect pour la musique. Camille Saint-Saëns a d´ailleurs dit à ce propos : "Victor Hugo n´aime pas la musique à la façon des gens du monde, il est incapable d´avoir pour elle ce goût frivole si répandu qui est une des formes du mépris. Il la respecte.
Aucun musicien n´a décrit la musique avec autant de justesse que Victor Hugo".
Et s´il la respecte, c´est parce qu´il en connaît la valeur. Voici d´ailleurs ce qu´il en dit :
"La musique est la vapeur de l´art. Elle est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l´océan des nuées est à l´océan des ondes"...

J´imagine Victor Hugo composant ses textes, attentif au rythme des mots, à la couleur des sons. Je peux l´imaginer aussi calculant les pieds de ses vers, cherchant les rimes qui donneront le bon ton. Il doit trouver l´adjectif qui s´accorde à la phrase, le verbe qui fera vibrer la phrase et ce je ne sais quoi qui donnera toute l´harmonie de son oeuvre.
Rythmes, sons, rimes, tons, accords et harmonies nous voilà bien au coeur de la musique. Il n´est donc pas étonnant que Victor Hugo l´ai si bien décrite et servie. Tout ce qu´il a donné à la musique, elle le lui rend bien aujourd´hui !

Vos réactions à cet article
 
Message envoyé par Shashank le 13/4/2013
Je voulais vous faire part de mon derienr coup de coeur : ab L’e9nigme Crystal bb de Natan Hercberg (chez edilivre).L acce9le9ration du temps que chacun porte en soi constitue la trame du re9cit de l auteur. Le chemin de vie de chacun est un cul de sac, la mort appuyant sur l’acce9le9rateur inexorablement.Le parcours initiatique de Crystal, l he9roefne est une me9taphore du temps ve9cu par chaque femme. Prive9e d’enfance (orpheline de me8re et touche9e par une forme de vieillissement pre9coce sui generis) elle sera femme symbole, femme objet, icf4ne universelle e0 l’e2ge du CP sans prendre le temps de connaeetre l’Amour. Crystal sera starifie9e au firmament des publicistes, pure image des marques. Natan Hercberg stigmatise la civilisation de l’image of9 le Glamour supplante l’Amour. Crystal ne s’appartient pas, son image est une couverture qui l’empeache d’aimer comme une jeune femme de 18 ans. Dans cette e9pope9e of9 se heurtent deux mondes (l’an 2000 et le Moyen-e2ge) la plonge9e dans le passe9 est un antidote puissant aux effets de son mal. Son espe9rance de vie e9voque la pe9riode des grandes e9pide9mies, sa soif de vivre la pousse sans cesse vers l’autodestruction. Image e9phe9me8re cannibalise9e par les gardiens de la socie9te9 de consommation, Crystal part en queate de son identite9. Coupe9e de tout repe8re, entraeene9e dans un chaos ge9ne9rationnel of9 l’a-normalite9 est son quotidien, elle se cherche sans jamais se trouver. Crystal n’a 20 ans que quelques heures, quelques jours, elle est le porte-drapeau des marchands d’e9ternite9 factice (DHEA) qui tentent de convaincre la plane8te que le temps est suspendu.

 
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